Avec le faible taux de réussite au concours, le métier d'orthophoniste est une réelle vocation, qui doit faire suite à un projet longuement réfléchi. L’envie peut naître de suivre un membre de la famille qui exerce cette profession, suite à un stage scolaire, une réorientation, une reconversion professionnelle, l'envie d'aider l'autre…
Avant de se diriger vers cette profession, il est important de se poser quelques questions :
- Suis-prête à passer un concours avec un pourcentage de réussite autour de 10% ?
- Si j'échoue au concours, suis-je prête à persévérer peut-être pendant plusieurs années ?
- Suis-je consciente vraiment des difficultés de ce métier ? Suis-je suffisamment solide psychologiquement pour accompagner des personnes âgées, handicapées ou traumatisés crâniens ?
- Si j'obtiens mon concours, où vais-je exercer ce métier ?
Bien que le métier d'orthophoniste soit enrichissant et apporte un épanouissement professionnel, il dispose de certaines contraintes. L'une des seules difficultés de ce métier est l’organisation.
Une orthophoniste peut faire le choix de travailler 30 à 50 heures en cabinet libéral. Avec la pénurie dans certains secteurs, la charge de travail est très intense, ce qui peut être compliqué pour concilier vie familiale et professionnelle.